Être souple ne se résume pas à jouer les contorsionnistes pour impressionner votre entourage. Au-delà du grand écart qui crée l’événement, travailler sa souplesse sert à la fois les performances sportives et le quotidien. Explications.
Plus l’amplitude articulaire est importante, plus le risque de blessures diminue. On préserve ainsi ses genoux, ses chevilles ou ses épaules et ses coudes. Du côté des tendons, des muscles et des ligaments, travailler leur capacité à s’étirer éloigne les risques de claquage, de tendinite et de déchirure.
En running, en danse, en musculation… Plus on est souple, plus le mouvement gagne en efficacité. Plus de fluidité et une amplitude accrue peuvent améliorer la vitesse et l’endurance, tout en réduisant la tension musculaire et articulaire. Un corps souple absorbe mieux les chocs. L’effet des impacts liés aux sauts s’amenuise.
Tous ces éléments cumulés boostent la performance sportive, et ce, quelle que soit la discipline pratiquée. Enfin, réaliser des étirements régulièrement améliore la qualité de la récupération musculaire. À condition de les pratiquer à distance des séances de sport.
Lacer ses chaussures ou fermer une robe dotée d’un zip dans le dos relève parfois de la mission impossible. D’autres types d’efforts s’avèrent également pénibles quand la souplesse nous fait défaut. Il en va ainsi du fait d’attraper un objet au sol ou en hauteur ou de se tourner pour regarder derrière soi.
Être souple aide à se mouvoir de manière fluide et assurée, sans risquer la douleur ou la perte d’équilibre. À ce titre, les seniors pratiquant des étirements au quotidien favorisent le maintien d’une bonne santé articulaire et se préservent des risques de blessures.
Pour bien s’étirer, on préconise de bien respirer et de réaliser un étirement progressif sans jamais forcer. En cas de douleur, inutile de pousser au-delà, car le corps nous envoie alors un signal relatif à un risque de blessure. Le bon réflexe : s’écouter.
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