Vacances d’été, déplacements professionnels, week-ends express… Le voyage chamboule souvent les bonnes habitudes sportives. Pourtant, bouger reste possible en dehors de son environnement habituel. On vous explique comment transformer n’importe quel lieu en terrain d’entraînement intelligent. Démonstration.
Vingt minutes bien pensées valent mieux qu’une heure d’entraînement non ciblé. Choisissez un format EMOM (Every Minute On the Minute – un exercice par minute) ou AMRAP (As Many Rounds As Possible – enchaînement d’un maximum de tours) avec 3 à 5 exercices au poids du corps (squats, gainage, pompes, fentes sautées…).
Ce type d’effort court et intense mobilise efficacement les chaînes musculaires profondes, stimule la production hormonale (testostérone, endorphines) et active l’effet afterburn (dépense calorique prolongée) jusqu’à 24h.
Intégrer une mini-routine sportive à ses journées de déplacement s’avère en réalité beaucoup plus facile qu’on ne l’imagine.
Tout déplacement peut ainsi se transformer en mini-séance vertueuse.
À savoir : en stimulant régulièrement les muscles posturaux, ces micro-mouvements favorisent la circulation, la tonicité et la concentration.
Pour cultiver la pleine forme, l’activité sportive doit être assortie d’une alimentation cohérente. En déplacement, veillez à respecter quelques règles d’or :
Objectif : maintenir une glycémie stable, éviter les fringales et limiter les pics de fatigue.
En voyage, la récupération est souvent négligée. Pourtant, c’est elle qui permet à l’organisme d’intégrer les bienfaits de l’effort. Prenez 5 à 10 minutes pour étirer les chaînes postérieures (ischios, dos, mollets) et pratiquez une respiration consciente allongée en fin de journée.
Bonus : en relâchant les tensions profondes, vous améliorez la qualité du sommeil et la régénération cellulaire.
Même loin de chez vous, votre corps reste votre meilleur terrain d’entraînement. Quelques mouvements bien choisis, un brin de discipline… et le tour est joué.
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Auteur : Séverine