Sport et santé : courbatures mode d’emploi

Peut-on oui ou non faire du sport malgré des courbatures importantes ? Comment les atténuer voire les prévenir ? On fait le point.

Courbatures : elles nous concernent tous
Que l’on soit un sportif aguerri ou un pur débutant fitness, la courbature guette à certaines conditions.
1/ la reprise d’une activité sportive après une longue interruption,
2/ une intensité inhabituelle dans l’effort.

Ok mais… Cela ne nous dit pas pourquoi ça fait aussi mal !

L’acide lactique est-il en cause dans les douleurs musculaires ?
On a longtemps affirmé que les douleurs liées aux courbatures provenaient d’un excès d’acide lactique sécrété au sein des muscles pendant l’effort. Ce n’est pas tout à fait exact ! Les dernières études font état de micro-déchirures de la fibre musculaire. Elles seraient responsables des douleurs qui font suite à un effort. Ces petites lésions, nécessaires à la reconstruction des tissus, stimuleraient la croissance musculaire. En clair, les courbatures feraient office de passage obligé pour qui souhaite obtenir des résultats. Aïe.

Faut-il vraiment souffrir pour être fit ?
Les courbatures peuvent être adoucies voire évitées si l’on prend soin de :
– s’échauffer véritablement (15 mn au moins, ciblage sur la zone qui s’apprête à travailler),
– boire avant, pendant et après le sport,
– entrer dans l’effort physique de manière progressive,
– respecter un temps de retour au calme.

Y-a-t-il des remèdes aux courbatures ?
Règle numéro un pour limiter les douleurs : se reposer et en profiter pour offrir à son corps une période de récupération qui régénère les cellules. Outre le repos, l’hydratation en quantités suffisantes et une alimentation équilibrée, il est possible d’utiliser quelques « trucs » capables de soulager localement les courbatures.

Il en va ainsi du froid, du chaud, des bandes de compression ou des étirements à distance de l’entraînement.

Faire du sport quand on souffre de courbatures : bonne ou mauvaise idée ?
Des quadriceps endoloris méritent le repos. En évitant de re-solliciter une zone déjà criblée de micro-lésions, on préserve en effet ses muscles des risques de blessures. Toutefois, rien n’empêche de pratiquer une récupération active sur la base d’activités douces (aquatiques, yoga, stretching…) ou dans le cadre d’efforts stimulant d’autres parties du corps. La bonne pratique : écouter son corps en se fiant à ses ressentis.

Crédit photo : Freepik – Textes : Skom.

Auteur : Séverine