Dépression saisonnière : l’éviter en 3 tips

Au-delà de la fatigue saisonnière, la dépression guette 3 % de la population en Suisse*. Ce coup de blues, qui survient à l’automne ou en hiver, se reconnaît à plusieurs symptômes typiques. Nos lumières pour savoir comment les identifier et surtout pour en venir à bout de manière naturelle.

Des signes qui ne trompent pas
Comme son nom l’indique, la dépression saisonnière survient à un moment précis de l’année, généralement entre octobre et décembre. Ses effets sur le quotidien s’étalent entre trois à quatre mois selon les personnes.

Moral en berne, déficit d’énergie, fatigue récurrente, diminution des activités, baisse de la libido, appétit décuplé pour les aliments riches ou encore troubles de la concentration constituent des symptômes spécifiques. Autre particularité, ces troubles disparaissent spontanément de manière progressive dès le retour des beaux jours.

Des causes identifiées
Pourquoi cette baisse de moral nous affecte-t-elle en hiver ? Le responsable numéro un serait le manque de lumière. Indispensables au bon équilibre de notre cerveau, les rayons du soleil viennent à manquer sous nos latitudes lorsque les jours se font plus courts.

Résultat : notre horloge biologique se dérègle, entraînant les dysfonctionnements évoqués plus haut. La bonne nouvelle, c’est que des solutions existent parmi lesquelles la luminothérapie.

Compenser le manque de lumière avec la luminothérapie
Rien de tel qu’un bain de soleil de trente minutes chaque jour pour recharger ses batteries. La bonne idée : marcher tous les matins en exposant son visage aux rayons solaires. Les jours tout gris, on pense à la lampe de luminothérapie. L’exposition se fait au choix en institut spécialisé ou chez soi.

Pour bien choisir son équipement à la maison, on prend soin de sélectionner un appareil doté du marquage CE médical et délivrant a minima 10 000 lux. A raison de trente minutes chaque jour en moyenne (selon la puissance et la distance qui sépare l’appareil du visage), la lampe de luminothérapie reprogramme notre horloge biologique.

Miser sur les tryptophanes
Quand des fringales inopinées et des sautes d’humeur font partie du tableau, on pense à consommer du tryptophane. Cet acide aminé capable de réguler la sérotonine, alias l’hormone de l’humeur, possède une action anti-dépression reconnue.

On en trouve : dans la morue, les graines de courge, le parmesan.

Prendre du millepertuis
La réputation de cet antidépresseur végétal n’est plus à faire. On consomme cette plante sous la forme d’un extrait liquide ou d’une teinture mère pour bénéficier de ses effets booster de moral. A noter : l’amélioration se fait sentir en moyenne sous deux à quatre semaines.

*Source : https://www.hug.ch

Crédit photo : Pixabay – Textes : Skom.

Auteur : Séverine